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Mel's blog

9 juillet 2008

C'est les vacances ...

Oui, c'est vrai, pas de noveaux articles depuis 3 mois ... Pas assez de temps, pas assez de motivation sûrement aussi, et puis toujours 3000 trucs urgentissimes à faire. Je pars un mois et demie loin de tout écran d'ordinateur, histoire de faire un peu le vide et de reprendre des forces pour l'année prochaine. Bonnes vacances à tous, et, peut-être, rendez-vous à la rentrée ...

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6 avril 2008

Histoires de choeur

L'autre jour, au 13h sur la 2, je tombe sur un reportage sur le bal de fin d'année des étudiants de Polytechnique. Enfin, quand je dis bal de fin d'année, c'est bien pour me moquer, parce que le bal des élèves de polytechnique est une chose très sérieuse (comme tout ce qu'ils font j'imagine), une "étape essentielle de leur formation" selon la journaliste. Jugez plutôt, des mois de préparation pour danser le jour J un quadrille parfait devant tout le gratin du pays. Si je parle de ça, ce n'est pas du tout que j'envisage d'intégrer polytechnique (quoique vu le peu de réactions qu'a suscité mon passage à Star Académy, je pense sérieusement à me reconvertir) ; non, c'est simplement qu'en les voyant défiler fièrement en tenue de soirée sous l'oeil inquiet de leurs professeurs, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à nous autres, les pauvres étudiants en musicologie, en train de défiler fièrement en tenue de soirée sous l'oeil inquiet... de Julien, notre chef de choeur, lors des concerts de chorale.

Et alors, me direz vous, quel rapport? Et surtout, comment oser comparer LE bal de Polytechnique avec un vulgaire concert de chorale? Alors primo, on dit "choeur", pas "chorale". Parce que chorale, ça fait bande de gamins braillards ou alors troisième âge, au choix. Alors que choeur, c'est beaucoup plus noble, ça fait sérieux, professionnel, et puis dans choeur, il y a coeur et même coeurs, il y a "chanter d'un seul c(h)oeur". Rien à voir. Pour ce qui est du rapport, je ne sais pas vraiment comment l'expliquer, mêmes sourires tendus, même fierté, même envie de bien faire, même tenue soignée, même plaisir, et puis surtout même applaudissements d'un public conquis, et même parents applaudissant fièrement leur progénitures en brandissant leurs appareils photo (quoique je ne sais pas si c'est autorisé les appareils photos à Polytechnique). Et puis bon, j'avoue, je cherchais surtout un prétexte pour vous raconter le concert d'avant-hier. Parce que mine de rien, c'est une sacré aventure, les concerts du choeur (sacrée puisque l'on chante une messe, évidemment).

Donc vendredi dernier, concert du choeur des étudiants en musicologie à la Grand'Eglise de Saint-Etienne. D'ailleurs, soit dit en passant, je n'ai pas vraiment compris ce qu'elle avait de grand cette église, à part peut-être l'état de délabrement de ses arrières (voir plus loin). Arrivée sur place vers 18h, panique à bord, c'est l'heure du raccord, ce qui est toujours un moment assez bordélique. Déjà, il faut se placer dans le choeur et sur les estrades. Quand il manque la moitié des choristes, c'est assez compliqué. (Donc le trou au premier rang c'est pour Astrid? Mais non mais on lui a déjà réservé une place au troisième. Et machin on lui a pas gardé de place? Au secours!). Résultat au final, on retrouve toujours les grands au premier rang et les petits au dernier. Mais au moins, on aura essayé. Puis branle-bas de combat, on veut faire des photos pour le journal... sauf qu'il faudrait peut-être avant enlever les manteaux et écharpes colorés qu'on a enfilés par dessus nos robes noires (parce que c'est pas tout ça mais qu'est-ce qu'il fait froid dans les églises!). Ensuite, on peut enfin passer à l'échauffement vocal. Quelques oui-oui-oui-la-la-la plus tard, on libère la place pour que l'orchestre puisse s'accorder. Les problèmes de placement n'étant toujours pas résolus, Julien nous entraîne dans les souterrains glauques de l'église à la recherche d'un espace où on puisse disposer les quelques 80 choristes. On y croise quelques rats, des drôles de statues, et on débouche dans une cour intérieure sordide demeurée intacte depuis un siècle (intacte dans son état de délabrement). Drôle d'endroit pour s'échauffer... Quelques recommandations plus tard, quartier libre jusqu'au concert. On en profite pour aller manger un bout : Chloé a apporté ses petits Lu, Aurélie sa salade Bio, Romain son saucisson, bref à chacun sa spécialité. Puis sous l'approbation générale, nous allons prendre d'assaut un bar pour commander une tournée générale... de chocolat chaud. Le barman a gagné sa soirée!

21h : retour à l'église. Après avoir repéré les parents venus encourager leur progéniture, nous allons nous poser dans un coin de la sacristie le temps de la première partie. Assis par terre dans la poussière en jupe noire c'est moyen, mais vu qu'il n'y a pas de sièges... On joue au pendu avec de drôles de mots (Bouckourechliev, Stochkausen...) pour passer le temps. Une heure plus tard, le grand moment est arrivé. Petit échauffement express, dernières recommandations... et c'est parti. Premier objectif : aller se placer dans le choeur le plus dignement possible. Chose difficile quand il faut commencer par escalader les estrades en jupe. Mais par miracle, tout le monde se positionne dans le calme. L'orchestre s'accorde, Julien respire, et la messe de Mozart est lancée. 1h de musique alternant pièces pour choeur et solos. Il faut savoir que l'on a un peu réécrit le texte de la messe : Gloria est devenu Klorio, Kyrie Eleison est devenu Pottier Electronique, les vocalises sur a-a-a-a-a-a-a-a-men tra-la-la-la-la-la-lère... Mais personne ne s'est rendu compte de rien, heureusement. Bref, tout se passe bien, et quand la dernière note s'achève, c'est un grand silence qui s'abat sur la salle... car personne n'ose applaudir (il faut savoir qu'en musique classique, c'est très mal vu d'applaudir entre les mouvements d'une oeuvre). Nous avons donc été vraiment très nuls?! Mais non, ouf, quand le public réalise que c'est vraiment fini, les applaudissements éclatent enfin.  C'est même une standing ovation qui nous est réservée (sauf pour les deux premiers rangs du public, constitués exclusivement par nos professeurs. Un peu de retenue tout de même). C'est parti pour les saluts : les solistes, le choeur + l'orchestre, re-les solistes, re-le choeur... On apporte des fleurs aux solistes qui cette semaine ont évité de se sauver juste à ce moment là, car la semaine dernière ceux qui apportaient les fleurs avaient dû vivre un grand moment de solitude. Et évidemment, on va rechanter des bis, parce qu'on peut vraiment pas les laisser comme ça! Alors en principe, on prévoit d'avance ce qu'on va chanter (en l'occurrence, Credo puis Gloria). Mais Julien en a décidé autrement : ce sera donc d'abord le Gloria. Quelques applaudissements plus tard, c'est donc logiquement l'heure de chanter le Credo. Ah mais non, on me fait signe que Julien a changé d'avis, ce serait le Cum Sancto Spiritu et pas le Gloria. Vous êtes sûrs? Mais oui, c'est le Cum Sancto! Au secours, Julien donne le départ... et ce qui devait arriver arriva : quelques distraits attaquent FF le magnifique premier accord du Credo... au lien de l'unisson attendu pour le Cum Sancto. Les aléas du direct, aurait dit un animateur télé. En attendant, c'est au milieu des rires que l'on arrive tant bien que mal (plus mal que bien) à la fin du Cum Sancto. Et on est enfin autorisés à sortir, dans le calme s'il vous plaît...

De retour dans la sacristie, on refait le match. C'était bien non? Moi j'ai préféré la semaine dernière. Et dans le Credo on était pas décalés à un moment? Et bla bla bla et bla bla bla. Il est preque minuit, mais on sentira la fatigue plus tard. Quant à moi, je file me coucher, parce qu'en ayant cours à 8h le lendemain matin, ça serait bien de dormir un peu! N'empêche, quand j'y pense... j'échangerais pas ma place contre tous les quadrilles du monde!

1 avril 2008

La vie de chateau (suite)

Bon, comme vous ne le savez peut-être pas, j'ai dans la vie quelques talents de musicienne (enfin, je crois). Alors bon, je me disais, comme ça, que ça pourrait être bien si je pouvais gagner ma vie rien qu'en faisant de la musique quoi, parce que c'est vrai, c'est pas désagréable de se lever le matin en n'ayant pas d'autre but dans la journée que d'aller jouer, écouter, partager de la musique (et plus si affinités). Mais voilà, l'ennui, c'est que ce n'est pas aussi simple que ça, et que des gens qui ont quelques talents de musiciens, y'en a des paquets (surtout en allant du côté de ce cher pays des droits de l'homme qu'est la Chine - a bon entendeur). Alors, un peu découragée par quelques expériences soldées par de beaux échecs, je me suis finalement décidée à tenter ma chance là où elle m'attendait, à savoir dans l'excellente émission musicale de TF1 nommée Star Academy.

Alors bien sûre je me suis renseignée un peu avant. Donc j'ai tapé "casting star academy" sur google et je suis tombée sur des articles bourrés de bon conseil. Un exemple :
Pour postuler à la star-ac, il faut que tu réunisses les attributs suivants:
- avoir souffert dans ta vie, à cause d'un proche parent décédé trop tot euh... ça doit pouvoir s'inventer...
- avoir soit au moins un piercing, soit au moins un tatouage, soit au moins un probleme physique (mental c'est pas audimatique) chronique, soit être homosexuel bon le tatouage j'irais voir dans les vieux journaux de Micket de mon frangin, je devrais pouvoir trouver ça. Pour le reste?...
- avoir un pieds bien posé dans la musique, à savoir: expérience de concert, ou instrument de musique joué depuis l'age de 4 ans max
Oui!!!, ou encore mais c'est pas sur,  avoir une voix hors du commun évidemment
- être extraverti et caractériel, ou a contrario intraverti et hyper-sensible sur ce dernier point même pas besoin de se forcer
- avoir au moins une passion complètement louche Aussois, c'est une passion louche?
- pouvoir rentrer sans probleme dans le moule défini par la ménagère de l'intermittent du spectacle typique(attention, je ne donne pas la réalité, juste les clichés), ce qui implique les suivants (relire la parenthèse précédente):
- en avoir marre de la société hate - no future
- être plutôt bien ancré dans la mode bien sûr, techtonik ou rien!
- avoir eu une phase anorexique ou boulimique ou droguée ou alcoolique ou le combo boulimique de la vie ça marche?
- pleurer dès qu'on entend une note de musique, et être capable de dire: "ça me rapelle mon enfance" si on me fait écouter du Yves Duteil peut-être

Donc parée de tous ces excellents conseils, j'ai donc enregistré une vidéo où j'interprète une très belle chanson à texte à savoir la célebrissime "ballade de Nicolas" que j'ai moi même écrite et composée (parce que ça fait toujours bien de composer ses propres chansons). Et j'ai envoyé le tout sur le site de TF1
où j'ai tout de suite été repérée et sélectionnée pour les prochaines étapes des castings. En attendant, n'hésitez pas à aller voter pour moi en envoyant POISSON   au 10408 (35 euros 86 par appel). Je compte sur vous!!!

24 mars 2008

La chanson du dimanche

Eh oui, tout le monde les attendait, ils sont enfin de retour pour la saison 3, toujours aussi déjantés, toujours aussi inspirés, et ça fait du bien! Vous ne connaissez pas encore? Alors rendez-vous sur leur blog  où ils postent chaque semaine une nouvelle chanson généralement inspirée de l'actualité. Leur seul mot d'ordre? LA PECHE!




Vous reprendrez bien une petite dose de bonne humeur?

13 mars 2008

J'pourrais...

Deux mois plus tard... C'est dingue, quand on y pense, tout ce que j'pourrais raconter après ces deux mois de silence. Toutes ces catégories que j'pourrais alimenter de savoureuses réflexions existentielles ou de stupides remarques inutiles.

Par exemple, j'pourrais vous raconter ma vie, les galères, les emmerdes, l'injustice, mais aussi les bons moments, les sorties, les délires, mes exploits de musicologue, ... mais bon, ce serait trop narcissique surement.

J'pourrais aussi vous parler de cinéma, de Bienvenue chez les ch'tis que j'ai réussi à voir malgré une heure et demie d'attente quand même (faut être motivé). Mais bon, tout le monde l'a vu ce film de toute façon.

J'pourrais déballer mes humeurs, mes coups de gueule contre la vie ... Mais bon, à quoi ça sert de se plaindre?

J'pourrais compléter mon abécédingue, avec un F comme Frites, Fromage, Fetis le blege, Fifrelin (hein Marianne), ou encore Fête et vous parler des soirées entre musicos où l'on joue au trivial poursuit et chante la messe en ut de Mozart à une heure du mat'. Mais bon, vous pourriez pas comprendre.

J'pourrais chercher des perles du net à vous faire partager. Mais bon, j'ai pas le temps de trainer sur le net alors.

J'pourrais vous parler musique. Ca devrait pas me poser trop de problème ça normalement. Tenez, je pourrais vous parler de chant diphonique, d'un petit monsieur vietnamien complètement allumé mais tellement génial, et de drôles d'exercices d'intonation sous fond de vaches, Freud et Bouddha. Mais bon, vous ne me croiriez pas.

J'pourrais poster quelques sublimes photos comme celles que Seb a prises à l'anniv de Manue l'autre jour, où l'on peut voir entre autres des bonbons, une machine à barbe à papa et des pieds. Mais bon, ça n'a aucun intéret, je vous l'accorde.

J'pourrais essayer de vous faire rire en vous racontant des blagues foireuses mais comme j'en connais pas, c'est vite vu.

J'pourrais chercher un beau texte à vous faire méditer. Mais bon, après tout vous avez qu'à chercher tout seuls.

J'pourrais vous expliquer pourquoi je n'ai pas le temps de remplir ce blog malgré toutes les superbes idées que je viens d'exposer.

Mais bon, la vie est courte, le temps file, et moi j'ai juste envie d'en profiter. Tant pis pour vous.

Ps : cet article (enfin ce non-article) est dédié à mon frangin. N'oublie pas que je suis de tout coeur avec toi. Et aussi à ma "frangine" qui se reconnaitra malgré tout. Carpe diem.

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27 janvier 2008

La vie de château

Petite devinette : qui suis-je?  située dans un château chargé d'histoire, je suis une école accueillant chaque année des élèves issus d'horizons différents mais unis par une seule passion : la musique.

Alors, vous avez trouvé?

chateau

hummmm... pas vraiment non.

Mon château à moi ressemblerait plutôt... à ça:

CHG6

Pourtant, c'était facile! Car ce château là a beau être moins célèbre que celui de tf1, il n'a rien à lui envier, au contraire. Je serais incapable de retracer son histoire, mais on raconte notamment qu'à la révolution française, il fut le théatre de fusillades, et que certaines victimes seraient probablement enterrées dans ses allées...

Mais aujourd'hui, l'Histoire a été peu à peu oubliée, et le château, qui appartient à la commune, est devenu... une école de musique. Et c'est là que je travaille tous les week ends, depuis un an et demie. Alors évidemment, les murs ne sont pas vraiment neufs, et les seuls vrais témoins de modernité sont peut-être les grilles-mouches installés au plafond. Mais quand même, avouez que travailler dans un château, c'est pas banal! Surtout que celui-là semble tout droit sorti d'un roman. Imaginez les toilettes installées dans la cuisine (ou peut-être est-ce le contraire?!); les salles de piano dans les salles de réception (ou l'on voit encore les fleurs de lys incrustées sur les cheminées, vestige de l'époque où Louis XIV aimait s'y reposer... chut, c'est une blague mais ne le répétez pas, certains y croient encore...) ; l'escalier en colimaçon (qui sert accessoirement de cellier), les couloirs transformés en salle de cours, le dernier étage où l'on peut tout juste tenir debout... Et au milieu de tout ça, une joyeuse bande d'élèves de tous les âges, encadrés par des professeurs et une équipe de bénévoles tout aussi heureux de partager leur passion pour la musique. Bien sûr, tout cela n'est pas toujours très sérieux. Entre les bébés qui pleurent, les gamins qui courent, les mouches qui tombent du plafond, l'insonorisation très... sonore (vive les cours du vendredi soir, quand la classe d'orchestre répète à l'étage!), ce n'est pas toujours facile de rester concentré. Mais qui a dit que la musique était une chose sérieuse? Apprendre dans la bonne humeur, je pense que c'est la meilleure façon d'aimer ce qu'on fait. Musique, maestro!

Pendant que j'y pense, il faudra aussi que je vous parle un de ces jours d'un autre château où des élèves bourrés de talents apprennnent la musique avec le sourire. Mais ceci est une autre histoire...

joli

13 janvier 2008

E comme ... enfance

Tout a commencé lors d'un banal repas en famille, tranquille. En bruit de fond, la télé occupe les blancs de la conversation, et accessoirement l'alimente. Mais pour l'instant c'est la pub. C'est toujours génial, la pub, quand on est à table : "le nouveau canard wc nettoie vos toilettes en un clin d'oeil!". Merci, bon appétit à vous aussi. Suit une pub pour la nouvelle Nitendo et son dernier jeu à la mode. Dernier jeu à la mode?! "Mais c'est Mario Bros"!, s'exclame mon frangin. Moi : "Mario? Mais c'est pas le jeu que t'adorais quand tu jouais à la console? " Lui : "Mais si, carrément! Je savais pas qu'ils le faisaient encore!". Là-dessus, mon père s'en mèle. "Ouai, c'était vachement bien ce jeu, c'est dingue ce que t'as pu y jouer plus jeune..." Et le sujet est lancé. Séquence souvenirs. "Tu te rappelles aussi du jeu disney? Et la course, je ralais tout le temps parce que tu faisais que gagner! Mais on l'a toujours la Nintendo? Faudrait la ressortir, qu'on rigole! Et le train électrique, tu te souviens? Ouais, et puis on avait aussi un jeu qui faisait des bips quand on appuyait sur les cases, c'était quoi déja? Et le moulin, tu te rappelles du moulin? Maman, on l'a toujours le moulin? Non? Mais pourquoi tu l'as jeté, fallait pas!" Pour un peu, on l'engueulerait presque d'avoir jeté ces pauvres trucs auquels on a pas joué depuis 10 ans et qui ne marcheraient sûrement plus, de toute façon. Mais de fil en aiguille, ce sont plein de vieilles images enfouies dans un coin de notre mémoire qui ressortent, et la même excitation qu'on ressentait à l'époque où ils étaient encore neufs. Ah, on referait bien un petit saut en arrière, de temps en temps...

Dimanche midi, autour de la table familiale. Moi : "Tu bosses, cet aprem?" Mon frangin: "Pas trop, pourquoi?" Moi : "Eh ben, si on se la faisait, cette petite partie de Mario?" Il n'en fallait pas plus pour remotiver les troupes. Branle-bas de combat : il faut ressortir les caisses des hauts du placard d'où elles n'ont pas bougé depuis 10 ans, essuyer la poussière, comprendre comment on peut brancher la vieille console à l'écran plat du salon (elle n'a jamais connu ça la pauvre!). Miracle, elle marche toujours! Enfin, plus ou moins. Car si la première version de Mario est toujours opérationnelle, Super Mario 3 est définitivement hors service, et le tir aux pigeons connaît quelques soucis (c'est-à-dire que mon père, tout à son enthousiasme, a eu beau se coller à l'écran en tenant le pistolet à bout portant, le résultat n'a pas été très concluant, à part pour le fou rire qui a suivi!). Mais certains vaillants soldats ont tenu le choc, et on reconnaît avec un peu d'émotion la vieille musique totalement démodée qui passe en boucle, on retrouve les passages secrets, même si, il faut bien le reconnaître, on a un peu perdu la main... Et pour finir, une petite course de vitesse. Evidemment, mon frère a gagné, et évidemment, j'ai passé mon temps a raler contre la manette qui ne marchait pas et mon personnage qui n'en faisait qu'à sa tête. Comme y'a 10 ans. Comme des enfants.

super_mario_bros

13 janvier 2008

Bonne année (etc)

Cette fois, c'est décidé, je ne me justifierai pas. Non pas que je manque d'excuses pour ces deux mois d'absence, ou plutôt de pause (c'est très à la mode ça : faire une pause) : reprise des cours, partiels, vacances... "Mais pourquoi ressasser? / Tout ça c'est du passé / L'important c'est maintenant"... Alors pour commencer, je "pourrais venir vous souhaiter / Tout ce qu'on dit dans ces cas-là / Bonne année exceatera / Mais toutes ces banalités / Ne pourront rien y changer / Dans la vie, faut profiter"... C'est vrai, franchement, vous en avez pas marre vous, de tous ces textos envoyés à la chaine qui viennent vous souhaiter tout le bonheur du monde, tellement qu'on se sent obligés de répondre la même chose sans même regarder le nom de l'expéditeur? Bon, j'exagère, ça fait quand même plaisir hein, et puis on aime bien voir que les autres pensent à nous, même si on est juste un nom dans une liste ( 13 centimes d'euro, on vaut bien ça!). Et puis la nouvelle année, c'est l'occasion de repartir plein d'énergie et de nouvelles résolutions. Tenez, par exemple : tenir ce blog régulièrement, avec plein de longs articles dans toutes les catégories. Promis, l'année 2008 sera blogueuse ou ne sera pas! (Rassurez-vous, je n'ai jamais tenu aucune résolution...)

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Les passages entre guillemets sont extraits de La chanson du 31, le deuxième single de l'album "Service minimum" des Cybermarmottes. 2007.All rights reserved ®

20 novembre 2007

Restons calmes!

Aie. Je vois d'ici vos têtes en lisant le titre de cet article. En effet, comment rester calmes ces derniers jours, alors que ce pays fait justement tout pour nous énerver, nous agacer, nous mettre sur les nerfs, nous faire perdre notre sang-froid, j'en passe et des meilleures (tiens, petit clin d'oeil en passant. comprenne qui pourra). Eh oui, la France est en colère, la France est en grève et ça se voit. Pas de trains, des facs fermées (surtout la mienne), des bus de substitution qui ne partent même pas, des manifs, pas moyen de se déplacer ni de bosser, et ce même quand on le voudrait bien (ce qui est mon cas).

Donc, la question du jour est, comment rester calmes?  Examinons ensemble quelques solutions.

Faire du shopping : LA solution favorite de 80% des filles pour se changer les idées, c'est bien sûr d'aller dépenser les quelques sous qu'on ne peut pas aller gagner de toute façon. Alors, une petite virée shopping, ça vous tente? Moi j'ai testé cette aprem et pour la bonne cause en plus puisque j'ai fait mes achats de Noël (eh oui, déja! mais vous vous plaindrez pas quand vous les ouvrirez alors vous moquez pas!). C'est vrai que ça fait du bien de penser à des choses positives, et puis je sais pas vous mais moi les achats de Noël j'aime bien je me sens un peu comme une gamine en train de chercher ce qui pourrait faire plaisir à chacun. L'inconvénient, c'est que cette solution n'est pas inépuisable, alors si la grève dure, soit il faudra revoir le budget cadeaux, soit trouver autre chose.

Sortir : là aussi, bon moyen d'oublier les galères quotidiennes, c'est de se faire une bonne soirée entre potes ou un bon ciné. Gratos, si possible. Là aussi, j'ai testé jeudi dernier au Gaumont avec un avant première et gratuitement le film Ce soir, je dors chez toi qui sort demain sur les écrans. Petite soirée bien sympatoche, si on oublie le fait qu'elle était organisée par NRJ, qui nous ont d'ailleurs refilé de précieux cadeaux : un paquet de m'ms périmés, un paquet de bonbons NRJ aussi bons que leur musique (cela dit en toute ironie bien sûr), et un stylo sncf (évidemment, qui n'a pas envie de gagner des stylos sncf en ce moment?). Bon, il y avait aussi des vrais cadeaux à gagner mais bon fallait quand même avoir envie de se jeter sur l'animateur pour les avoir et je suis pas assez extravertie pour ça! Et après toutes ces émotions, et deux bonnes séries de bandes annonces, la projection du film qui s'est avéré très sympathique malgré l'histoire un peu convenue, avec de bons moments de délire. Rire, voilà ce qu'il nous faut!

affiche

Se défouler : Une autre solution pour oublier les grèves, c'est de se défouler dans quelque chose, par exemple, un sport. Moi, j'ai choisi la toccata de Ravel. Evidemment, il faut être pianiste pour comprendre. Mais croyez-moi, quand on bosse ça, ça ne laisse pas beaucoup de place pour penser à autre chose et vider toute l'énergie et le stress accumulés.

Gueuler : s'il vous reste assez d'énergie pour ça, vous pouvez aussi vous défouler en gueulant sur tout ce qui vous passe sous les yeux. Un conseil, évitez les grévistes aux idées trop arrêtées, ça ne ferait qu'augmenter votre état de stress (j'ai essayé, j'ai renoncé). Evitez aussi vos proches, ça serait dommage de se brouiller avec les personnes qui sont d'accord avec vous. Restent les meubles, et aussi cette charmante machine qui est devant vos yeux pendant que vous lisez ces lignes. Franchement, quoi de mieux qu'un ordinateur pour laisser exprimer toute la colère qui nous démange? Et sincèrement, qui ne s'est jamais énervé contre son ordi???

En rire : quand vous aurez épuisé toutes la autres solutions, il n'en reste plus qu'une : tourner la situation en dérision et en rire plutôt que d'en pleurer. Pour ça, votre coach ce soir sera Anne Roumanoff qui dans sa chronique de dimanche dernier a assez bien résumé la situation.

J'espère vous avoir apporté un peu de réconfort. N'oubliez pas, restons unis dans l'adversité, et surtout, comme dirait Béatrice Ramaut, gardons le contact!!!

9 novembre 2007

Vacances en Bretagne

De retour après une magnifique semaine passée en Bretagne, sous un soleil resplendissant. Comme d'habitude, envie de raconter tous ces moments magiques, et pourtant je ne sais pas par où commencer...

J'ai aimé:

regarder l'océan et me sentir minuscule

écouter les vagues contre les rochers à Saint Guénolé

manger des crèpes (et boire du cidre, hein papa)

ramasser des coquillages et me sentir encore un peu gamine parfois

sentir les gâteaux bretons à Pont-Aven

rechercher la maison idéale

châtouiller Pauline

lire harry potter affalée dans le coin du canapé

jouer au ping-pong avec une raquette en bois brut

faire rire Thomas

chercher le chat

entendre les goélans au retour des pêcheurs

voir le soleil se coucher sur l'océan

bouffer des plats cuisinés dégueus et être heureuse quand même

me glisser sous ma couette en rêvant de croiser Harry sur une plage bretonne

prendre des photos

ranger mon appareil et juste regarder

ressortir mon appareil pour reprendre des photos, encore et encore

fermer les yeux et vouloir arrêter le temps

fermer les yeux et voir le sourire de Thomas

me promettre de revenir

ce n'est qu'un au revoir...

Bretagne automne 07

Vous direz que je suis influençable. Moi qui ne jurait que par Aussois, j'ai commencé par rêver de Corse, et voilà que je clame sur tous les toits que je suis une inconditionnelle de la Bretagne. Et dire que j'ai failli regretter de ne pas aller à Aussois... Mais ces 8 jours m'ont fait un bien fou, plus encore peut-être qu'une semaine à Aussois. Ca peut paraître stupide, mais je me suis rarement sentie aussi bien que ces quelques minutes passées sur les rochers de Saint-Guénolé. Apaisée.

Mardi, autant dire que la reprise a été difficile. Heureusement que je n'avais pas tout a fait fini Harry... (article à suivre)

Et pour terminer pour ce soir, je vous laisse méditer cette phrase que je cite souvent :

... on a tous au fond de soi un bout de terre qui sert de refuge à notre imagination ...

Est-ce que c'est parce que j'en ai plusieurs que j'ai autant d'imagination???

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